Deux bouteilles d'huile d'olive posée sur une table avec un bol rempli d'olives et une branche d'olivier

L’huile d’olive est parfois considérée, à tort, comme un simple assaisonnement. Pourtant, elle peut sublimer un plat, mais aussi le gâcher, car toutes les huiles d’olive ne se valent pas. Alors, comment s’y retrouver ? Voici quelques conseils pour vous aider à choisir l’huile qui fera frémir vos papilles !

Deux bouteilles d'huile d'olive posée sur une table avec un bol rempli d'olives et une branche d'olivier

La provenance des olives

Selon leur provenance, les olives n’ont pas toutes le même goût. Et en conséquence, l’huile qu’elles produisent non plus. Depuis 2001, l’indication d’origine des olives est obligatoire. Prenez donc le temps d’examiner l’étiquette de chaque bouteille, afin de savoir d’où proviennent les olives. Suivant la loi, seul le pays d’origine doit être indiqué : France, Espagne, Italie, etc… Quelques appellations seulement sont donc autorisées : AOC, AOP, DOP et IGP. Pour plus de garanties sur la qualité des fruits, vous pouvez alors opter pour une huile d’olive BIO.

Huile d’olive raffinée, vierge ou vierge extra ?

L’huile d’olive raffinée subit différents traitements au cours de sa transformation. Même si son goût n’est pas forcément mauvais, sa valeur lipidique laisse alors à désirer.

L’huile d’olive vierge est tirée des fruits par des procédés mécaniques et physiques précis : lavage, décantation, centrifugation, filtration… Aucun solvant ou adjuvant n’est donc susceptible d’altérer ce type d’huile d’olive d’une manière ou d’une autre.

L’huile d’olive vierge extra est, quant à elle, considérée comme la meilleure du marché, aussi bien d’un point de vue gustatif que nutritif. Pour obtenir cette appellation, une huile d’olive doit entre autres présenter une acidité oléique inférieure ou égale à 0,8%.

Le petit guide des appellations et labels

Sur chaque bouteille d’huile d’olive vendue dans le commerce, un ou plusieurs sigles sont généralement visibles. Ils sont bien souvent garants de la qualité du produit. On retrouve notamment les appellations et labels suivants :

  • AOP (Appellation d’Origine Protégée) : cette huile d’olive a été produite, transformée et élaborée sur une aire géographique précise, qui correspond à un savoir-faire reconnu. Seuls 5 pays Européens sont concernés par la mention AOP, à savoir la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce.
  • AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) : ce label correspond à l’origine de l’huile d’olive. En l’absence de ce sigle, des huiles estampillées « origine France » peuvent être issues d’olives d’origine étrangère.
  • DO (Denominación de Origen) : équivalent de l’AOC pour l’Espagne.
  • DOP (Denominazione di Origine Protetta) : équivalent de l’AOP pour l’Italie. Pour l’obtenir, une huile d’olive doit être constituée à 80% à partir des cultivars de la zone.
  • DOC (Denominazione di Origine Controllata) : équivalent de l’AOC pour l’Italie.

Les précautions à prendre

Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est bien entendu recommandé d’acheter son huile d’olive auprès d’enseignes spécialisées. La bouteille doit impérativement comporter 2 dates : la date de mise en bouteille et la date de péremption (24 mois). Pour optimiser la conservation de l’huile d’olive, privilégiez l’achat de bouteilles opaques qui protègent davantage le produit. À défaut, stockez toujours votre huile d’olive à l’abri de la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle !